A_ tout jamais avec le Loup

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Aus der Reihe: Loup Garous #5
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À tout jamais avec le Loup

À tout jamais avec le Loup

Copyright © 2020 par Kayla Gabriel

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme que ce soit ou de quelque manière, électrique, digitale ou mécanique. Cela comprend mais n’est pas limité à la photocopie, l’enregistrement, le scannage ou tout type de stockage de données et de système de recherche sans l’accord écrit et expresse de l’auteure.

Publié par Kayla Gabriel

À tout jamais avec le Loup

Crédit pour les Images/Photo : Design credit- Nirkri

Photo credit- Deposit Photos: vishstudio, dsom

Note de l’éditeur :

Ce livre a été écrit pour un public adulte. Ce livre peut contenir des scènes de sexe explicite. Les activités sexuelles inclues dans ce livre sont strictement des fantaisies destinées à des adultes et toute activité ou risque pris par les personnages fictifs dans cette histoire ne sont ni approuvés ni encouragés par l’auteur ou l’éditeur.

Table des matières

Bulletin française

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Bulletin française

Du même auteur

Also by Kayla Gabriel

ÀPROPOS DE L'AUTEUR

Bulletin française
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1

Garrett Kiern avala son cinquième verre de tequila, grimaçant en sentant le liquide lui burler l’œsophage avant d’atteindre son estomac. Il claqua le verre, tête en bas, sur le bois brut du comptoir. Il se retourna sur lui-même, posa les coudes sur le bar et étudia l’endroit. Ce n’était pas un lieu franchement raffiné, le bar était sombre avec un comptoir d’un côté et quelques tables de l’autre. Il était situé à l’ouest de San Juan, mais attirait des clients réguliers de toute la capitale du Costa Rica pour une seule raison, sa piste de danse. Ce soir, un groupe donnait un concert sur la scène et jouait un merengue entraînant, devant de nombreux couples qui se déhanchaient sur la piste en contre-bas.

Ce lieu n’avait vraiment rien pour plaire à Garrett. Il était plutôt du genre à préférer l’atmosphère des pubs irlandais et les lieux où un homme pouvait se retrouver seul avec son whisky et ses pensées. Pourtant, il observait la foule, en attente. C’était samedi soir et tout le monde était sur son trente-et-un. Les hommes portaient des vêtements simples mais propres, pantalons noirs et chemises blanches. Les femmes étaient parées de robes colorée ornées de toutes sortes de fleurs, leurs bouches étaient rouges et leurs yeux magnifiés par un maquillage soigneusement appliqué. Collés l’un à l’autre, les couples dansaient sur la musique, leurs hanches pulsant contre le corps de leur partenaire.

Garrett prit une grande inspiration. Là. Au milieu de la foule. Des cheveux châtains et la petite robe lilas qu’il l’avait vue porter plus tôt.

Kiley Russell bougeait, parfaitement en rythme, les yeux levés vers son beau et brun fiancé. Brad Hurst, le connard le plus chanceux du monde, bien que Garrett fût certain qu’il ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait. Alors que Garrett les regardait, Brad fit tournoyer Kiley, d’un geste spontané, mais il la lança un peu trop vite, ne la retint pas suffisamment et elle trébucha. Kiley ralentit et secoua la tête, le faux pas déjà pardonné, mais Brad lui dit quelque chose de désagréable et elle pâlit aussitôt.

Lâchant les bras de son fiancé, elle quitta la piste de dance et se dirigea en ligne droite vers Garrett. En la voyant foncer ainsi vers lui son traître de cœur manqua un battement. Il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était comme ça entre eux, et ça durait depuis qu’ils avaient signé leur contrat chez Luna sécurité, presqu’un an auparavant.

Il la regarda approcher, incapable de ne pas l’admirer. Elle mesurait à peine un mètre soixante-dix et ses longs cheveux châtain foncé tombaient en lourdes boucles jusqu’à sa taille. Elle avait la peau très claire, de grands yeux verts, des lèvres rose pâle parfaites et un sourire capable de mettre n’importe quel homme à ses pieds. Elle portait exclusivement des robes, généralement de couleur pastel qui lui descendaient au niveau du genou, s’accrochant à ses courbes de manière provocante.

Bien qu’elle soit mince et paraisse plutôt délicate, elle était encore plus belle quand elle était en colère. Cette femelle pouvait lancer des piques comme personne, elle avait la langue acérée, capable d’écorcher vif celui qui lui résisterait. C’était l’une des nombreuses petites surprises concernant Kiley qui faisaient se retourner l’estomac de Garrett à chaque fois qu’il la regardait.

Pendant douze missions, avec son équipe de huit personnes, ils avaient vécu les uns sur les autres dans des quartiers peu spacieux, travaillant à sauver des victimes de kidnapping, à empêcher des transferts d’armes illégaux et désamorcer des prises d’otages. Ils étaient intervenus en Thaïlande, en Nouvelle-Zélande, deux fois en Iran, deux fois ici, au Costa-Rica, une fois au Brésil… Merde, ils avaient même effectué une mission dans le Dakota du sud pour aider un groupe de natifs américains qui avaient été expulsés des terres qu’ils occupaient depuis plus de deux cents ans.

Garrett et son partenaire Elijah effectuaient tout un tas d’opérations paramilitaires, et plus précisément celles qui nécessitaient une exécution délicate effectuées par un groupe d’agents hautement qualifiés. Kiley avait rejoint l’équipe sur l’insistance de Brad, ils avaient accepté ses exigences car ils avaient besoin de ses connaissances médicales et de son expérience de pilote de combat pour une mission particulière. De son côté, Kiley avait donc rejoint l’équipe en tant que commandante de la base et s’occupait de tout ce qui avait trait aux communications, à la recherche et à la technologie.

Mais dans les faits, Kiley faisait bien plus que répondre au téléphone. Son véritable atout était dans ses contacts. Elle avait travaillé dans la CIA pendant des années à recruter et à entretenir tout un réseau de contacts à travers le monde. Pour Kiley, c’était simple, comme de se faire de nouveaux amis. Où qu’elle aille, elle parlait aux gens, écoutait leurs histoires, prenait des nouvelles de leurs enfants. Et elle avait des contacts dans tous les pays, du simple mendiant au ministre en poste, tous toujours ravis d’échanger quelques mots avec elle. Quand elle avait besoin d’une information, c’était aussi simple pour elle que d’appeler un vieil ami.

Grace à l’expertise de Kiley, l’équipe s’était épanouie. Elle s’occupait des grandes maisons qui leur servaient de base d’opération et l’équipe s’était tout de suite attaché à elle. Il aurait été difficile de résister à quelqu’un qui vous accueille en vous tendant une pile de vêtements propres, qui vous fait des sandwichs grillés comme le faisait votre mère ou encore qui se souvenait de la date de votre anniversaire et vous offrait toujours quelque chose de spécial. Toutes ces petites attentions les suivaient, alors qu’ils parcouraient le monde et Garrett avait pleinement conscience que l’équipe serait triste de perdre Kiley, même si la tension qu’il existait entre eux deux était plus qu’évidente.

Garrett avait passé une année entière à regarder la relation de Kiley et Brad s’épanouir, faner, puis reprendre à nouveau. Dans certaines bases, ils partageaient une chambre et dans d’autres, ils échangeaient à peine un mot. Les regarder vivre de loin était très difficile car leur relation semblait vouée à l’échec et laissait toujours à Garrett une petite lueur d’espoir. L’espoir d’obtenir quelque chose qui ne lui était pas destiné.

La nuit dernière, alors que l’équipe avait rejoint la base après une dernière incursion dans la forêt tropicale du Costa Rica, Brad s’était mis à genoux et avait fait sa demande en mariage. L’expression de Kiley avait été tout sauf ravie et tous les mâles présents à l’exception de Brad avaient été horrifiés. Ils s’étaient disputés particulièrement violement la vieille, dans un concert de cris, de portes qui claquent et de mots vraiment peu délicats lancés par Brad.

Pourtant, Kiley était restée debout dans la cuisine et l’avait laissé lui passer la bague au doigt. Et c’était seulement là, dans ce bar faiblement éclairé que l’équipe avait appris à apprécier pendant leur mission dans la ville, que Garrett reposait enfin les yeux sur elle, depuis qu’il avait quitté la cuisine en trombe, incapable de supporter la situation.

 

Garrett la dévora des yeux alors qu’elle approchait. Il repéra Brad, à quelques pas derrière elle, suivi par le reste de l’équipe, la grande silhouette sombre d’Elijah fermant la marche, immanquable avec ses cheveux et sa barbe roux flamboyant, son accent écossais à couper au couteau et sa stature d’Highlander.

Kiley atteignit le bar et croisa le regard de Garrett pendant une fraction de seconde avant de détourner les yeux. Brad arriva derrière elle, la prit dans ses bras et elle se mit à rire alors qu’Elijah s’interposait entre Garrett et le couple d’amoureux, ses yeux bleus intensément fixés sur son ami.

« C’est leur dernière mission, dit Elijah dans son jargon qui sonnait agréablement et calmait les nerfs de Garrett. Je ne reconduis pas leurs contrats, peu importe ce que tu en penses. Tu souffres trop de les voir ensemble. »

Tomas, un grand loup brésilien qui avait commencé à travailler pour eux trois mois auparavant, s’approcha et acquiesça en accord aux paroles d’Elijah en posant une main sur l’épaule de Garrett. La sympathie qu’il lut sur les traits de Tomas lui fit serrer les poings. Il aimait bien l’homme, comme le reste de l’équipe d’ailleurs, mais il ne voulait en aucun cas de sa pitié et encore moins de celle d’Elijah. Ce qu’il voulait désespérément, c’était Kiley, mais Kiley avait choisi Brad. Il n’y avait rien d’autre à dire.

« Tequila ! cria Tomas au barman en levant trois doigts.

— Non, huit, cette fois c’est ma tournée ! » les interrompit Brad en s’introduisant dans leur cercle et traînant Kiley dans son sillage.

Garrett croisa les bras, le dos droit et regarda loin devant lui. Quand il finit par lancer un regard à Elijah, il le trouva dans la même position et ses lèvres se retroussèrent malgré lui. La solidarité qu’affichait son meilleur ami depuis si longtemps lui réchauffa un peu le cœur.

Le barman leur servit leur commande et ils se firent passer les verres. Brad leva le sien haut au-dessus de sa tête et le reste des membres de l’équipe imita lentement son geste. Brad n’avait absolument pas conscience que toute l’équipe le haïssait, bien que Garrett n’ait jamais parlé à quiconque de ses problèmes en ce qui le concernait. En toute innocence, Brad commença donc à porter un toast, un grand sourire plaqué sur le visage.

« Comme vous le savez tous, ma chère Kiley a enfin consenti à devenir ma compagne. Le timing tombe parfaitement avec la fin de notre contrat. Nous avons passé une année incroyable avec vous les gars. Kiley, tu as quelque chose à ajouter ? »

Brad baissa les yeux sur Kiley qui rougit puis secoua la tête brusquement et fronça les sourcils.

« Très bien, cul sec alors. Célébrons ce pourquoi nous avons travaillé ! » déclara-t-il.

Ils burent tous leurs verres et les reposèrent bruyamment sur le comptoir quand ils eurent terminé.

La chaleur de la tequila qui emplit la poitrine de Garrett le fit se sentir un peu moins mal. Peut-être qu’avec suffisamment de tequila et de jolies femelles, il pourrait enfin mettre toute cette histoire derrière lui. Une fois que Kiley serait sortie de son espace et qu’il ne la verrait plus lui lancer des regards désespérés en tenant la main de Brad, ne l’écouterait plus vanter tristement les mérites d’un succès mineur de Brad, ne se proposerait plus à la moindre occasion pour s’asseoir à côté de lui dans la voiture, laissant sa main frôler la sienne…

Garrett secoua la tête.

« J’en peux plus, dit-il à Elijah. Je retourne à la base.

— D’accord mon gars, tu veux que je vienne avec toi ? » demanda-t-il mal à l’aise en posant sa large main sur l’arrière de son cou. Garrett lui lança un regard, sachant très bien ce qu’il avait en tête.

« Pour te faire rater ta chance avec la jolie brune ? » le taquina Garrett en désignant la femme au bout du bar d’un mouvement de tête. Elle semblait clairement intéressée par Elijah et elle était magnifique. Bien que son ami ne se mêle pas souvent à la gent féminine, un vestige d’une ancienne culpabilité, il semblait pourtant bien décidé à faire le contraire ce soir. Et Garrett n’avait pas la moindre intention de l’en empêcher.

« Je peux rentrer. Je devrais peut-être mieux le faire d’ailleurs, il faut que je prenne le premier avion et… commença Elijah.

— Allez, » lui dit Garrett en le prenant par le bras et en le conduisant vers le bout du bar. Il poussa littéralement son ami dans les bras de la femme, les obligeant à se retenir l’un à l’autre s’ils ne voulaient pas tomber par terre.

Sifflant le barman, Garrett commanda ensuite deux bouteilles d’une tequila locale. Une pour Elijah et sa nouvelle amie et l’autre pour lui tenir compagnie quand il rentrerait à la base. Tomas le rejoint à la porte et ils se dirigèrent tous les deux vers leur point de chute.

Une fois arrivés dans le salon spacieux qu’ils partageaient, ils se séparèrent.

« Garrett, l’interpella Tomas avant de se diriger vers sa chambre.

— Quoi ? » lui demanda ce dernier, commençant déjà à se sentir fatigué. Il n’était même pas triste. Seulement épuisé et avait besoin de faire une vraie pause avant leur prochaine opération.

« Ça va passer, tu sais ? Ce qui tu ressens aujourd’hui ne durera pas toujours, lui dit-il.

— Je vais bien, c’est bon, j’ai seulement besoin de dormir, » marmonna Garrett en retour. Il lui tourna le dos et monta les escaliers quatre à quatre. Il se déshabilla et se mit en caleçon, éteignit les lumières et se coucha sur son lit, appréciant son confort. Il prenait soin d’apporter ses propres draps et sa couverture dans chacune des différentes bases qu’ils occupaient, c’était un confort supplémentaire qu’il aimait s’octroyer.

Son loup remua, contrarié de se retrouver tout seul dans ce grand lit. Garrett saisit la bouteille de tequila et en but une longue gorgée avant de la reboucher et de la poser par terre. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration, sursautant quand il sentit une bouffée de l’odeur de Kiley. Pour une raison inconnue, dans chacune des bases qu’ils occupaient, elle insistait pour toujours être au même étage que lui. Cette fois encore, elle s’était réservé la chambre à côté de la sienne, ce qui rendait le passage dans le couloir qu’ils partageaient encore un peu plus douloureux. Parfois Garrett croyait qu’il était fou et qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’il ressentait pour elle. Ou pire, qu’elle le considérait comme un frère ou un ami proche dont elle appréciait juste la compagnie…

« Des conneries, soupira-t-il. Durant l’année qu’ils avaient passé à travailler ensemble et en particulier au cours du mois précédent, à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle, il la voyait en train de le regarder, comme si elle cherchait quelque chose. Mais quoi ? Elle lui lançait toujours de longs regards pleins de désespoir, de désir et de douleur, mais prenait toujours la fuite avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche. Et même si elle était restée, il n’avait aucune idée de ce qu’elle aurait voulu entendre.

Choisis-moi, ou peut-être, Que puis-je t’offrir ?

Garrett poussa un grognement et se couvrit le visage de son bras laissant au ventilateur tournant au plafond le soin de rafraîchir son corps surchauffé. Il n’arrêtait pas de penser à Kiley, à ses lèvres, à la manière dont ses fesses étaient moulées dans la jolie petite robe sexy qu’elle portait, il imaginait la façon dont sa poitrine tressauterait quand elle le chevaucherait comme une amazone…

Sa main se posa sur son sexe avant même qu’il ne le réalise. Quand elle avait intégré l’équipe, Garrett avait refusé de fantasmer à propos d’elle, trouvant que c’était glauque. Mais ces derniers mois, il n’avait plus été capable de se maîtriser. Si Kiley avait su le nombre de fois qu’il avait joui dans sa main en pensant à elle, elle s’en serait probablement évanouie.

Se baissant pour enlever son boxer, Garrett empoigna sa queue et fit glisser son pouce sur la partie sensible du dessous en imaginant Kiley se déshabiller devant lui. Retirant sa petite robe lilas pour lui montrer ses porte-jarretelles blancs, les fins collants enserrant ses longues jambes, sa petite culotte transparente et son soutien-gorge en dentelle. Il l’imaginait se débarrasser en premier de sa culotte et rester ainsi nue en s’agenouillant à côté du lui sur le lit, les genoux écartés pour qu’il puisse admirer sa jolie chatte rose.

Elle aurait ensuite lentement descendu les brettelles de son soutien-gorge et baissé les bonnets pour révéler ses beaux seins ronds et fermes et ses petits tétons d’un rose si pâle qu’il en avait l’eau à la bouche. Ensuite, elle aurait titillé ses seins, les pressant et les pinçant, rejetant la tête en arrière et sa bouche aurait laissé échapper un petit cri. Une main sur un sein et l’autre descendant le long de son ventre plat, deux doigts se glissant sur sa vulve humide et rose.

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