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Le fer à repasser : un appareil plein de ressources

A l’aide d’un fer à repasser on peut effectuer - avec la plus grande prudence - les traitements suivants, qui ont fait leurs preuves : en cas de névralgies, de douleurs rhumatismales ou de refroidissements on frictionne les parties douloureuses avec de l’huile de millepertuis ou on applique dessus un linge imbibé de cette huile. On peut également utiliser une autre huile pour frictions et massages. Ensuite, on pose un linge sec sur la compresse d’huile ou l’emplacement frictionné et on y passe un fer à repasser chaud. Partout où il y a des muscles, sur les épaules, les bras et les jambes, c’est simple à réaliser. Grâce à l’intense chaleur du fer, l’huile devient fluide, pénètre dans les pores et produit de si bons résultats que cette méthode très simple et naturelle apaise les pires douleurs ou les fait même disparaître. Il faut cependant veiller à ce que la chaleur soit toujours supportable.

Comment soigner les reins

Si vos reins ne fonctionnent pas bien, vous pouvez les stimuler en ajoutant régulièrement du persil haché à la soupe ou aux sandwichs. Cette herbe amie des reins vous fera le plus grand bien. Une fine compresse d’oignon appliquée sur les reins activera aussi leur fonction. Adoptez un régime pauvre en sel, ou même sans sel, et supprimez la viande si possible. Evitez surtout le sucre raffiné et les épices fortes. Les applications d’eau chaude ou de sachets chauds d’herbes aromatiques, les bains de siège aux herbes ou les douches chaudes ont d’heureux effets. Au cours de ces traitements destinés à améliorer l’irrigation sanguine, veiller à ne pas prendre froid ni à frissonner avant, pendant ou après les bains. On peut également recommander l’usage de certaines infusions à base de verge d’or, de prêle7, de cynorhodon ou de chiendent3, plantes que vous aurez pris soin de récolter durant l’été, afin de les avoir sous la main en cas de besoin. Il est possible de recourir aux révulsifs qui agissent sur la peau comme le brossage à sec ou les bains d’air et de soleil. La verge d’or (Solidago) peut aussi être prise en gouttes.


Verge d’or

(Solidago virgaurea)

Rétentions urinaires

En pleine nuit, l’homme d’âge mûr peut subitement ressentir une retention d’urine. Les applications d’eau sont indispensables dans ce cas ; il s’agit plus précisément de vapeurs de plantes. On prépare une décoction de camomille ou d’une autre herbe que l’on verse dans une bassine avec de l’eau bouillante. On pose sur la bassine une planche étroite, de façon à laisser passer la vapeur. Le malade s’assied dessus, bien enveloppé dans une couverture, de telle façon que la vapeur qui s’élève le réchauffe. Ce remède est particulièrement bienfaisant car il stimule la diurèse et évite d’appeler en pleine nuit le médecin, sans parler des désagréments de la sonde. S’il s’agit de problèmes en rapport avec la prostate, consulter l’index à la rubrique « prostate ».

Comment combattre l’acide urique

La lutte contre l’acide urique est parfois acharnée. Si l’infusion de persil est impuissante à vous soulager, préparez un bain aux herbes, en utilisant simplement celles que vous avez sous la main. Au printemps, lorsque vous passez en revue ce qui vous reste comme plantes médicinales avant d’entreprendre la nouvelle récolte, vous mettrez ces reliquats de côté pour les bains. Vous pouvez même utiliser la simple herbe de votre jardin et la faire bouillir, et vous aurez un bain aux herbes. Le bain aux herbes doit avoir la température physiologique de 37 degrés. Vous y resterez 10, 15, 20 minutes ou une demi-heure, recouvert d’eau et ne laissant dépasser que le bout du nez pour respirer. Quelqu’un de votre entourage fera graduellement monter la température de l’eau à 38° et même à 39° si vous le supportez, en suivant la méthode du bain de Schlenz. Faites-vous aussi brosser énergiquement sous l’eau. En prenant régulièrement un tel bain chaque semaine, vous viendrez à bout de votre goutte !

Les compresses de chou vous soulageront, de même que l’absorption de jus frais de légumes crus. Veillez à vous nourrir d’aliments avec un excès basique ; les abats, tels que foie, rognons, ris, etc., ainsi que l’alcool, sont à éviter.

La poudre de charbon de bois de tilleul

Que l’on souffre d’un excès d’acidité, que l’on ait des ennuis avec la muqueuse de l’estomac ou des intestins ou que l’on souffre des séquelles d’une jaunisse qui n’en finit pas, il est indispensable d’absorber de la poudre de charbon de bois, de préférence, de tilleul. On prépare celle-ci soi-même en broyant des morceaux de charbon de bois de tilleul. Cette poudre peut être absorbée avec du lait ; bien que d’habitude le lait ne soit pas toujours indiqué en cas de troubles hépatiques ou de jaunisse mal guérie, celui-ci, additionné de poudre de charbon de bois de tilleul, agit très bien.

Comment guérir rhumatismes et arthrite sans médicaments

Le traitement commence le matin, à jeun, par un demi-verre de jus frais de pomme de terre, mélangé éventuellement à de l’eau chaude. Tous les repas se composeront d’aliments naturels. Ce thème sera développé au chapitre « Alimentation naturelle ».

Une heure avant le déjeuner, on mâchera consciencieusement 2 ou 3 baies de genièvre en insalivant longuement. Après le repas, on avalera 3 ou 4 grains de moutarde. Dans la journée, on n’étanchera sa soif qu’en buvant de l’eau de cuisson des pommes de terre.

Sur les endroits douloureux ou déformés, on appliquera des enveloppements en alternant jour pour jour les feuilles de chou écrasées, l’argile et le séré.

Ceux qui souffrent de sciatique ou d’autres douleurs rhumatismales feront bien de se rappeler une méthode du bon vieux temps : l’application d’acide formique. Pour cela, on introduit le membre malade dans une fourmilière, une fois tous les quinze jours. Les fourmis vous administreront gratuitement leurs injections d’acide formique que vous laisserez agir sur l’endroit douloureux, après avoir enlevé les gracieuses bestioles avec une brosse ou un chiffon.

Celui qui applique avec persévérance ces méthodes simples, tout en suivant un régime alimentaire naturel, arrivera non seulement à soulager mais encore à guérir des cas jugés incurables par la médecine classique ! Toutefois, s’il s’agit d’un déplacement de vertèbre ou d’une hernie discale, c’est au chiropraticien qu’il faut faire appel.

Bouillie de maïs et de millet

La bouillie de maïs ou de millet convient très bien pour des applications en cas de douleurs rhumatismales et parfois aussi d’arthrite. Si l’on veut obtenir une bonne irrigation sanguine, une hypérémie, on y parviendra avec de la bouillie de maïs ou de millet, car ces deux sortes de bouillie restent longtemps très chaudes.

On prépare la bouillie comme d’habitude, mais sans assaisonnement, et on l’applique aussi chaude que possible sur la partie douloureuse.

Démangeaisons et éruptions sur le corps

Toute démangeaison est ressentie comme extrêmement gênante, quel que soit l’endroit où elle se produit. Pour l’usage externe, la pomme de terre crue est souvent efficace. On peut l’éplucher et la couper en tranches pour se masser le corps. On peut également la râper et frictionner les endroits du corps concernés avec la bouillie crue. Pour le visage aussi, son utilisation a de bons effets. Cependant, son seul usage ne suffira pas, car il faut obtenir de plus un soulagement des reins ; on doit donc observer en même temps les indications pour les soins corrects des reins. Il est néanmoins possible que la démangeaison provienne d’un mauvais fonctionnement du foie. Dans ce cas il faudrait suivre aussi les conseils se rapportant aux troubles hépatiques et surtout, le régime pour le foie. Le diabète et les vers intestinaux peuvent également déclencher des démangeaisons corporelles, de même que l’emploi d’arnica, par ailleurs si bénéfique, principalement chez les personnes délicates.

Eczéma et dartres

Ces deux affections ne guérissent aussi que si les fonctions hépatique, rénale et intestinale sont normales. Les bains de petit-lait chaud sont excellents, surtout s’ils sont préparés avec du concentré de petit-lait acide. Si vous passez vos vacances à proximité d’une fromagerie, profitez-en pour soigner votre eczéma ou vos dartres avec des bains chauds au petit-lait acide. Les bains de son donnent aussi souvent d’excellents résultats. Comme l’eczéma et les dartres sont parfois difficiles et longs à guérir, il faut vérifier si leur cause n’est pas de nature externe. Certaines personnes sont sensibles au contact de certaines plantes ou étoffes. Il y a des peaux qui ne supportent pas l’arnica, pour d’autres c’est la térébenthine. Il faut alors éviter tout contact avec les allergènes tels qu’aiguilles de pin, encaustique et autres produits comportant de la térébenthine. La camomille peut provoquer un eczéma, le sumac vénéneux aussi. La primevère d’appartement, quant à elle, peut causer de l’urticaire. Si les éruptions sont de nature allergique, il suffira donc d’en connaître les facteurs et de les écarter pour dissiper l’affection.

Chez les enfants, on observe parfois des urticaires dues à une trop forte consommation de fruits. Les fraises peuvent causer une fièvre urticaire. Dans ces cas-là, il faut soigner les reins et stimuler leur fonction.

Une intoxication alimentaire ou une carence en vitamines peut aussi être responsable de diverses éruptions. On évitera par exemple les fruits secs soufrés et les fruits traités avec des produits chimiques ou autres. D’autre part, on préparera des salades d’épinards crus, cultivés biologiquement, ou de jeunes pousses d’orties avec un assaisonnement au citron et au concentré de petit-lait. Au bout de quelque temps, les éruptions disparaîtront grâce aux vitamines retrouvées. L’infusion de pensées sauvages sera un excellent complément pour parfaire la guérison.

Furoncles et boutons (abcès)

Si une enflure rouge et chaude, un furoncle ou de simples boutons apparaissent ici ou là sur votre peau, vous procéderez comme suit pour en hâter la maturité et en faire sortir le pus : faire cuire des graines de lin moulues ou mieux, du fenugrec moulu. Appliquer la bouillie ainsi obtenue sur les endroits gonflés pour amasser et faire sortir le pus. Si vous n’avez aucune de ces graines, des pommes de terre bouillies écrasées et posées très chaudes sur l’abcès feront le même effet. Une fois l’abcès vidé de son pus, lavez la plaie très soigneusement avec du concentré de petit-lait dilué dans beaucoup d’eau, saupoudrez-la de lactose ou mieux encore de poudre de chaux biologique et appliquez dessus des feuilles de chou écrasées. Ce remède simple se révèlera rapidement efficace et le processus de guérison sera encore accéléré si vous absorbez de l’extrait de levure ou de la levure sèche. En cas de furonculose, il faut penser à contrôler la présence de sucre dans l’urine.

Panaris

Qu’est-ce que ce doigt enflé ? Appelé communément « mal blanc » ou « tour d’ongle », le panaris peut apparaître subitement et s’avérer douloureux. Vous serez content d’appliquer la recette suivante pour vous débarrasser rapidement de ce douloureux inconvénient : tremper le doigt malade dans un bain d’eau à 37 ou 38°, pendant une heure, deux ou trois fois par jour. Veiller d’autre part à protéger constamment le doigt du froid. Ainsi, votre panaris ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir ! Si le résultat se fait attendre, consultez un bon chirurgien qui incisera le panaris et en fera sortir le pus, afin d’éviter l’enraidissement du doigt. Pensez par ailleurs au savon noir qui est aussi très efficace entre les bains. On enfonce le doigt malade dans le savon noir et on entoure le tout d’un pansement pour la nuit.

Enflures et contusions

Pour traiter avec succès une banale enflure ou une contusion, il suffit d’appliquer dessus des compresses de feuilles de chou. Si la réaction est trop vive, on alternera avec une bouillie d’argile préparée avec une infusion de prêle ou d’une autre herbe. L’alternance quotidienne d’argile et de chou est idéale : l’argile répartit et le chou guérit en donnant au corps ses principes actifs et en attirant les substances nocives. Cette double action favorise une guérison rapide.

Contre les piqûres d’insectes : le lierre et la fougère

Une piqûre d’abeille ou de guêpe, quelle horreur ! Vite, il faut retirer le dard et sucer la plaie pour extraire le poison injecté, mais en réalité on ne sait pas comment réagir. La douleur ressentie sera calmée par le lierre. Dans votre jardin ou aux alentours, il y a sûrement du lierre qui s’est accroché à un sapin, ou vous vivez à proximité d’une forêt où vous trouverez le lierre qui vous fournira des feuilles et de l’écorce.4 Après les avoir écrasées, on en frottera l’endroit douloureux. C’est encore mieux si nous préparons une teinture de lierre que nous pouvons préparer facilement à la maison. Nous prenons en forêt des feuilles et de la jeune écorce de lierre que nous hachons, et mettons cette bouillie à macérer dans de l’alcool. Après l’avoir laissé reposer, nous pouvons la presser, puis passer et filtrer la teinture obtenue. Masser l’endroit de la piqûre avec quelques gouttes de teinture et la douleur disparaîtra très vite. Les compresses d’eau salée à laquelle on aura ajouté quelques gouttes de teinture sont elles aussi efficaces. Ces traitements évitent l’enflure et certains symptômes d’empoisonnement.


Lierre

(Hedera helix)


Tanaisie

(Tanacetum vulgare)

La fougère est utile contre les piqûres de moustiques, comme celles d’autres insectes, d’ailleurs. Dans les contrées infestées de moustiques et d’insectes en tous genres, la fougère est un excellent remède. A part les moustiquaires, dans les régions tropicales c’est le meilleur moyen de protection. Matelas et oreillers bourrés de fougère auront non seulement une bonne influence sur vos rhumatismes, ils éloigneront aussi les insectes importuns et même les punaises.

Piqûres d’insectes dans la gorge

Si les piqûres d’insectes sont désagréables, le fait d’avaler une guêpe ou une abeille en mangeant des fruits ou une tartine au miel est beaucoup plus dangereux. Dès que l’insecte entre en contact avec le palais, il pique et la situation tourne au drame, car elle est potentiellement mortelle. Comment lutter contre ce danger ? Si l’on a du petit-lait à proximité ou tout autre concentré du même type, on tentera le badigeonnage ou le gargarisme. L’eau salée concentrée peut remplacer le petit-lait. Elle préviendra une forte enflure et, de ce fait, le danger d’asphyxie. En attendant l’arrivée du médecin, on poursuivra les gargarismes à l’eau salée, 2 cuillères à soupe de sel par décilitre d’eau. Au bout de quelque temps, le venin se sera réparti et aura été partiellement neutralisé par l’eau salée. Tout danger d’asphyxie sera ainsi écarté. En cas de piqûre dans la gorge, on aura toujours recours à l’eau salée ce qui permettra d’éviter un malheur. Plus tard, on pourra appliquer sur le cou des compresses d’argile ou de feuilles de chou écrasées, ce qui rendra le venin inoffensif. On absorbera aussi de l’argile et si possible, des pastilles de chaux biologique, comme un produit au calcium et aux orties qui constitue un bon antidote.

Il est également indiqué d’ajouter à l’eau salée quelques gouttes de la teinture de lierre dont nous avons parlé au paragraphe précédent.

En cas de piqûre de frelon, consulter immédiatement le médecin ou la clinique ORL la plus proche car le risque d’asphyxie due à un œdème de la glotte est grand.

Oignons de mer

Il ne s’agit pas ici du véritable bulbe de scille, mais de celui que l’on nomme ainsi (Ornithogalum caudatum). Les feuilles broyées de cet oignon agissent sur les maux suivants :

Comme révulsif, on en met autour du cou en cas de maux de tête et de gorge, et sur les endroits douloureux en cas de rhumatisme. En cas d’intoxication du sang, de suppuration, de piqûres graves d’insectes, leur effet est remarquable. Il en va de même pour toutes sortes d’échardes ou d’épines qui ont pénétré sous la peau et qu’il n’est pas possible d’extirper : les applications de feuilles d’oignon de mer écrasées permettent de le faire en évitant toute manipulation désagréable.

Convulsions de l’enfance

Vous connaissez peut-être cette maladie sous d’autres noms, éclampsie infantile, par exemple,5 ou vous l’appelez simplement goutte de l’enfance ? Si vous avez rencontré cette maladie relativement fréquente, hélas, vous savez qu’on ne connaît guère de médication capable de la guérir. Il existe pourtant un remède naturel efficace, peu connu, le mouron des oiseaux (Stellaria media)6. Cette mauvaise herbe se trouve dans les champs tout au long de l’année et jusqu’aux premières gelées. On a donc amplement le temps d’en récolter. C’est probablement le meilleur remède contre les convulsions de l’enfance : son action est éminente. Quelques infusions d’herbe fraîche ou séchée suffisent à enrayer parfois définitivement les manifestations fâcheuses de ce mal. Le mouron des oiseaux6 est en même temps un tonique du cœur, ce qui est particulièrement heureux dans cette affection. Son efficacité dans le traitement de la goutte infantile relève dans tous les cas de cette propriété. Malgré cela, il est rarement fait mention de cette plante méconnue dans les traités de phytothérapie, car ses applications ne sont pas nombreuses. Elle mérite pourtant notre attention car son action dans cette maladie est absolument frappante. En tout cas, les parents soucieux du bien-être de leurs enfants seront heureux de savoir qu’une mauvaise herbe de leur jardin leur rendra peut-être service un jour.

Et voilà !

Le Petit Docteur vous a donné dans cette première partie quelques échantillons de ses remèdes. En êtes-vous satisfait, ami lecteur ? Vont-ils vous inciter à lire avec attention d’autres exposés plus détaillés, vous permettant de profiter davantage des secrets auxquels il désire vous initier ? Alors, tentons l’expérience et vous ne le regretterez pas !

Dans la seconde partie, le Petit Docteur a puisé dans des réserves encore plus riches afin de pouvoir vous rendre service dans la peine et la souffrance. La vie pose maints problèmes. Certains domaines ne sont qu’effleurés, d’autres enfin n’ont pas pu être pris en considération. Mais il ne veut pas vous faire attendre plus longtemps. Il désire vous faire profiter de sa riche moisson d’expériences, ami lecteur, et avec vous tous ceux qui veulent bien être conseillés et aidés par des moyens naturels.

Pour recueillir tous ces conseils, le Petit Docteur a prêté l’oreille aux lois de la nature. Ils vous aideront désormais à enrichir votre pharmacie et à augmenter votre savoir.

Contrôle ce qu’on te présenteEt prends-en le meilleur.Vérifie ce que les amis prétendent,La sagesse humaine se fane comme une fleur.

Tout ce qui est en harmonieAvec les lois du Créateur,Améliore notre vie,Est source de bonheur.

La plante donne avec générositéLa force qui te soutient.Sa fraîcheur et ses qualitésSont toutes là pour ton bien.

Prends le temps de la découvrirEt admire la sagesse du Créateur.Tes mets tu pourras enrichirPour que ta santé soit meilleure.

Sophie Vogel(traduction libre)

De: ««Das neue Leben» (Mai 1929)

1Gui (Viscum album) : L’absorption d’infusions et de préparations au gui pourra être utile en présence d’une hypertension modérée et de l’artériosclérose (sans garantie scientifique). Aucun comprimé n’est disponible. Le plus souvent, on obtient un extrait liquide des feuilles et baies pressées. Contre-indication : grossesse, allaitement, infections chroniques (par exemple tuberculose), forte fièvre, hypersensibilité aux protéines du gui.

Les préparations au gui sont utilisées dans la médecine anthroposophique (mais pas uniquement) en présence de maladies cancéreuses. Elles renforcent le système immunitaire, diminuent les effets indésirables de la chimiothérapie et de la radiothérapie et améliorent la qualité de vie des cancéreux (en accompagnant tant le traitement médical du cancer que la médecine palliative). Les injections ont un effet cytostatique (qui bloque la multiplication cellulaire) et stimulent le système immunitaire. Contre-indication : allergie.

2Les personnes atteintes de diabète sucré de type 1 dépendent toute leur vie de la prise d’insuline. Cette maladie auto-immune survient lorsque les cellules bêta du pancréas, qui produisent l’insuline nécessaire à la régulation de la glycémie, sont détruites par le système immunitaire du corps.

Dans le diabète de type 2, le pancréas produit encore de l’insuline, mais pas assez ou le corps n’est plus en mesure de l’utiliser efficacement pour convertir le sucre dans le sang en énergie (résistance à l’insuline). Le développement de cette maladie est favorisé par le surpoids et le manque d’exercice.

Les deux formes de cette maladie doivent être soumises à un traitement spécialisé.

3Prêle/chiendent (Agropyron repens) : La racine possède des propriétés diurétiques et antimicrobiennes et est utilisée pour éliminer les infections des voies urinaires (cystite).

4Les feuilles de lierre sont légèrement toxiques et un contact cutané direct peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles (rougeurs, pustules suintantes). La tanaisie peut également provoquer des allergies de contact sur la peau.

5Les éclampsies infantiles sont des désignations historiques de l’épilepsie ou des convulsions.

6De nombreuses propriétés ont été attribuées au mouron des oiseaux dans la médecine populaire : pour stimuler le métabolisme, combattre les hémorroïdes, abcès, contusions, éruptions cutanées, rhumatismes. Selon Hildegard von Bingen, il est un remède préventif pour les hématomes suite à des contusions. Kneipp l’appréciait comme produit apaisant et expectorant pour les infections des voies respiratoires. Dans le Haut-Palatinat, au 18ème siècle, on suivait la coutume de déposer du mouron des oiseaux dans le berceau des enfants pour les protéger des crises d’épilepsie.

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