Buch lesen: «Русские романсы в переводе на французский язык»
Шумел камыш
Неизвестный автор
Les joncs chantent
Les arbres plient et les joncs chantent.
La nuit est si noire foncée.
Un bel amant et son amante
Passent toute la nuit pour s’amuser.
De bon matin, quand ils se lèvent,
Ils voient que l’herbe est toute foulée.
Ce n’est pas seule l’herbe qui crève,
Ma pauvre jeunesse est froissée.
Tu viens chez toi, il faut répondre:
“Où, avec qui as-tu été?”
Tu dis: “Au beau jardin. J’ai honte:
Le chemin, je ne l’ai pas trouvé”.
Si tes parents sont en colère,
Tu viens ici encore une fois…
Elle vient, il n’est pas là. Que faire?
Jamais, elle ne le reverra.
Elle ferme ses yeux et elle sanglote,
En comprenant qu’elle est perdue:
“Mon charme s’en va, et c’est ma faute!
A qui est mon bonheur rendu?”
Les arbres plient et les joncs chantent.
La nuit est si noire foncée.
Un bel amant et son amante
Passent toute la nuit pour s’amuser.
Я помню вальса звук прелестный
Н.Листов
Je me rappelle une valse charmante
Je me rappelle une valse charmante
Très tard dans la nuit au printemps.
Je ne connais pas celle qui chante
Mais il est merveilleux, ce chant.
C’était une valse
Languissante,
C’était une belle valse!
Mais c’est l’hiver, la sapinière
Couverte d’ombres garde silence.
Et les tempêtes chantent sans se taire,
Et on n’entend plus cette belle valse.
Où est cette valse
Languissante,
Où est cette belle valse!
Динь-динь-динь!
Е.Юрьев
Ding, ding, ding
La lune argente
La neige lisse.
Par une bonne route,
Mon traîneau glisse.
Ding, ding, ding, ding, ding, ding,
Un beau son retentit.
Cette clochette me réveille
Des souvenirs en sonnerie.
Sous la pleine lune,
Je me rappelle
De bonnes rencontres
Avec ma belle.
Ding, ding, ding, ding, ding, ding,
Ta belle voix me sonnait.
De l’amour, de nos rêves,
Délicieuse, elle chantait.
Je me rappelle
La foule, la salle,
Ton beau visage,
Caché sous le voile.
Ding, ding, ding, ding, ding, ding,
J’entends sonner des verres.
Avec la jeune-mariée,
Là, c’est mon adversaire.
Песня цыганки
Я.Полонский
La chanson d’une bohémienne
Mon brasier brille dans la brume,
L’étincelle s’envole du feu.
Nous sommes seuls là, sous la lune;
Sur le pont, fais tes adieux.
De bonne heure, on me ramène
Dans la steppe, mon bien-aimé,
Avec d’autres bohémiennes
Très, très loin vagabonder.
De mon châle avec bordure,
Fais un fort nœud sur mon sein:
Comme ses bouts, je te le jure,
Nous sommes liés jusqu’à demain.
Qui va mon destin prédire?
Qui, demain, mon bien-aimé,
Peut dans mon pauvre âme lire,
Et ton nœud me dénouer?
Rappelle-toi ce qui se passe,
Quand une autre va t’aimer,
Sur tes genoux, ayant pris place,
En jouant, va te chanter.
Mon brasier brille dans la brume,
L’étincelle s’envole du feu.
Nous sommes seuls là, sous la lune;
Sur le pont, fais tes adieux.
Не лукавьте
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