En dialogue avec le monde

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En dialogue avec le monde
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À l’occasion du 150e anniversaire d’Economiesuisse, fédération des entreprises suisses 1870–2020


Impressum

Les éditions Hier und Jetzt bénéficient d’un soutien structurel de l’Office fédéral de la culture pour les années 2021–2024.

Ce livre est rédigé selon les règles d’orthographe en vigueur. Toutefois, les citations de sources anglaises et françaises sont reproduites dans leur orthographe originale. Les ajouts sont indiqués entre [crochets], les omissions sont signalées par […]. Les citations allemandes ont été traduites en français.

Photo de couverture : Le « Palmier », navire marchand de la Mission de Bâle, société commerciale, devant la côte de l’Afrique de l’Ouest, vers 1867, d’après une peinture à l’huile d’Oltmann Jaburg.

Traduction : Christine Reversac Baudry Traductions

Révision : Stephanie Mohler, Hier und Jetzt

Conception et mise en page : Simone Farner, Naima Schalcher, Zurich

Traitement des images : Benjamin Roffler, Hier und Jetzt

La version originale de cet ouvrage est parue en même temps en allemand : Im Austausch mit der Welt. Schweizer Unternehmen im 19. und 20. Jahrhundert

ISBN Édition imprimée 978-3-03919-516-9

ISBN E-Book 978-3-03919-968-6

ISBN Édition imprimée 978-3-03919-517-6

ISBN E-Book 978-3-03919-969-3

© 2021 Hier und Jetzt, Verlag für Kultur und Geschichte GmbH, Zurich, Suisse

www.hierundjetzt.ch

E-Book-Herstellung und Auslieferung:

Brockhaus Commission, Kornwestheim

www.brocom.de

Mentions légales

Avant-propos

Les entreprises suisses dans l’économie mondiale : pionières de la mondialisation

L’« accord de libre-échange » de Marignan : économie extérieure, esprit d’entreprise et corporations bourgeoises

Subsidiarité, souveraineté, autodétermination

Directoire commercial de Saint-Gall-Appenzell

Le Blocus continental napoléonien (1803–1813) : la Suisse prise dans une guerre économique mondiale

Le Groupe de Coppet et l’esprit libéral

Le triomphe du libéralisme (1830–1869) : les bases de la prospérité

Le rapport Bowring de 1836

Le franc suisse

Peter Jenny (1824–1879)

De l’entrepreneuriat chrétien à la responsabilité sociale et à la durabilité des entreprises

L’apprentissage

La fondation de l’Union suisse du commerce et de l’industrie

Du Vorort à la présidence et à la direction

Le groupe d’intérêt spécial dans l’État

L’association faîtière, institution participant à la construction de l’appareil étatique au XIXe siècle

La « première mondialisation » après l’ouverture du canal du Suez en 1869 : les entreprises suisses dans le monde

Comment les négociants sont devenus des investisseurs

Du pays du tourisme à la Belle Époque au pays des organisations internationales

Merchants of peace : le Vorort prône la création d’une chambre de commerce internationale

De l’Office suisse d’expansion commerciale à la Switzerland Global Enterprise

La crise économique mondiale des années 1930 : secret bancaire et dévaluation du franc

Courant normal au cours de la Seconde Guerre mondiale : les origines du néolibéralisme

Hans Sulzer (1876–1959)

La Société pour le développement de l’économie Suisse

La Suisse internationale pendant la période de l’après-guerre : adhésions au GATT, à l’OCDE et à l’AELE

Heinrich Homberger (1896–1985)

Les bases juridiques du rôle politique de l’association

Le Vorort, la Société pour le développement de l’économie et le néolibéralisme

Le Vorort et l’État social

L’empire occulte ? Malaise dans le petit pays le plus riche du monde

La meurtre de Hanns Martin Schleyer

Le Vorort sous la pression de la droite et de la gauche : polarisation de la politique intérieure

Richard Reich (1927–1991)

Gerhard Winterberger (1922–1993)

L’industrie horlogère suisse : pôle d’attraction et nid à problèmes

« Small is Beautiful » : le Vorort prend soin des PME

Autres associations économiques en Suisse

L’association et la politique économique internationale des années 1990

L’exception Suisse : le traité de Maastricht et un Marignan diplomatique

Martine Brunschwig Graf (*1950)

La Délégation permanente des affaires économiques

Economiesuisse au XXIe siècle : retour aux valeurs fondamentales du libéralisme

Monika Rühl (*1963)

Johann Schneider-Ammann (*1952)

Les membres d’Economiesuisse

Businesseurope et Business at OECD

Les missions d’Economiesuisse à l’avenir : en dialogue avec le monde

Les intérêts négatifs et les taux d’intérêt naturels

Young Enterprise Switzerland (YES) et Junior Chamber International Switzerland

Le Swiss Economic Forum et le World Economic Forum

Droite et gauche

Think tanks

Liste des abréviations

Sources et littérature

Notes

Table des illustrations

 

Frise chronologique

L’auteure

In most of the manufacturing cantons of Switzerland the power of legislation is not only indirectly, but directly, in the hands of the whole body of the people. Were their commercial economy opposed to the common interest, it could not exist for a day. Sir John Bowring, 1836

Avant-propos

En 2020, Economiesuisse, la plus ancienne fédération d’entreprises du monde, aurait dû célébrer son 150e anniversaire. Pour cause de crise sanitaire, toutes les activités destinées à marquer cet anniversaire ont été reportées à l’année suivante. Soit parce que le risque d’infection au coronavirus était trop grand, soit parce que les rassemblements avec un public nombreux n’étaient plus autorisés. Cependant, il est bon de marquer un temps d’arrêt et de se rappeler comment les entreprises suisses ont mis à profit leur liberté d’entreprendre pour surmonter les crises passées.

Notre fédération a été portée sur les fonts baptismaux le 12 mars 1870 à l’occasion de la révision totale de la Constitution de notre jeune État fédéral. Cette fédération nationale fondée par des représentants des chambres de commerce cantonales avait pour but de défendre les intérêts des entreprises. Première à le faire en Europe, la Suisse inscrivait la liberté économique dans la Constitution de 1874. La « liberté du commerce et de l’industrie », pour reprendre l’expression consacrée, devait valoir sur tout le territoire de la Confédération. La Constitution de 1874 prévoyait cependant aussi la possibilité de restreindre la liberté économique en cas de nécessité, par exemple pour lutter contre les épidémies et épizooties (art. 31b). C’est exactement ce que nous venons de vivre au cours des douze derniers mois.

Si l’année de « notre » jubilé a donc été celle d’une pandémie virale globale, le 75e anniversaire de la fédération était tombé lui en 1945, en pleine Seconde Guerre mondiale. Lorsque notre fédération célébra son anniversaire en septembre 1945, après la fin de la guerre, l’Europe était en ruines. En 1970, lors des 100 ans, l’Europe venait de vivre une croissance économique sans précédent, les « Trente Glorieuses ».

En lien avec le 150e anniversaire en 2020, la pandémie actuelle nous permet de constater avec reconnaissance que la Suisse continue de fonctionner. Le tissu constitué par les associations et les fédérations, souvent moqué pour sa lourdeur, s’est révélé être une force constructive durant la crise sanitaire. Dans le seul domaine des associations économiques et professionnelles (employeurs et employés), on dénombre plus de 1700 organisations qui s’emploient à apporter des informations pratiques à leurs membres. En tant que faîtière de l’économie, Economiesuisse représente au niveau national vingt Chambres de commerce cantonales, une centaine d’associations de branche et quelque 100 000 entreprises qui comptent 2 millions de places de travail en Suisse environ et plus de 2,1 millions à l’étranger, dont beaucoup globalement dans le Sud.

La Suisse n’est pas seulement au cœur de l’Europe. Elle a aussi jeté des ponts avec le monde entier. Les investissements à long terme, le transfert de savoir-faire et la collaboration avec des personnes de toutes les cultures et tous les horizons sont la réalité quotidienne pour les entreprises helvétiques depuis le XIXe siècle. Notre économie ouverte a toujours entretenu des échanges avec le reste du monde. Des commerçants suisses ont pris le chemin de l’Asie, de l’Amérique latine et de l’Afrique, pendant que des personnes venues d’autres pays ont trouvé une nouvelle patrie en Suisse.

Les anniversaires peuvent servir à réécrire l’histoire et donner naissance à des mythes et des légendes. Nous ne voulions pas de cela pour les 150 ans d’Economiesuisse. Un exercice d’introspection et d’autocongratulation nous aurait profondément déplu. Nous avons été mus non par la vanité, mais par la curiosité : que peut nous apprendre un regard scientifiquement aiguisé porté sur nos archives ? Que nous enseigne l’histoire de la politique économique de notre pays ? Et surtout, quelles expériences du passé peuvent nous servir dans un présent empreint d’incertitudes ?

Il va sans dire que l’ouvrage de l’historienne de l’économie Andrea Franc nous réjouit, puisqu’elle a analysé de manière approfondie l’évolution de la politique économique suisse et le rôle joué par notre fédération, depuis le blocus continental ordonné par Napoléon jusqu’à la politique « America First » prônée par Donald Trump. Sans relâche, elle a fouillé nos archives et replacé ses découvertes dans le contexte des événements politiques et économiques des 200 dernières années de l’histoire de notre pays.

Nous espérons que le présent ouvrage insufflera en vous l’esprit d’entreprise qui animait nos ancêtres, afin de relever avec courage les défis à venir.

Zurich, février 2021

Christoph Mäder, président d’Economiesuisse

Monika Rühl, présidente de la direction d’Economiesuisse

Les entreprises suisses dans l’économie mondiale
Pionières de la mondialisation

Pourquoi la Suisse est-elle le pays du monde le plus prospère et le plus stable au niveau politique ? Parce que pendant longtemps – les mauvaises langues pourraient même dire « aujourd’hui encore » – ce n’était pas du tout un « pays ». Il lui manquait un roi, un parti ou un groupe ethnique dominant, un président disposant d’un droit de veto, en d’autres termes :un État central planificateur avec un programme. Aujourd’hui encore, nombre de Suisses ont du mal à énumérer correctement les noms des sept conseillers fédéraux du premier coup. Le peuple a toujours choisi lui-même les politiques dont il a bénéficié. Sur le territoire suisse, les plus petites communautés possibles sont responsables depuis des siècles de leur propre bien-être et ont ainsi contribué à l’émergence d’institutions à la fois stables et dynamiques qui garantissent la paix, la sécurité et la prospérité. Si les entrepreneurs n’ont pas été entravés dans l’exercice de leurs activités par des autorités dépensières et pédantes imposant impôts et réglementations, ils ont en revanche dû prendre en main euxmêmes les questions de politique étrangère. Dès la fin du Moyen-Âge, la Confédération négocie des accords avec les souverains européens. Au XIXe siècle, face à l’industrialisation et à la mondialisation croissante, les entrepreneurs des cantons suisses règlent de nombreuses questions d’ordre gouvernemental, des services postaux aux missions diplomatiques à Constantinople ou à Shanghai en passant par la conclusion d’accords commerciaux avec les dynasties royales d’Europe. Il n’est donc pas surprenant que l’association suisse représentative des entreprises Economiesuisse, fondée en 1870, soit de loin la plus ancienne (et la plus importante au niveau de la politique intérieure) association d’entreprises au monde. Par ailleurs, cette association nationale s’appuie sur des chambres de commerce cantonales qui existent de plus longue date encore et dont l’histoire remonte parfois au Moyen-Âge. Il est toutefois intéressant de noter que l’innovation économique est souvent venue des classes bourgeoises moyennes installées dans les villes, notabene des sujets qui n’ont eu leur mot à dire dans la République helvétique qu’à partir de 1798. Au cours des siècles, des réfugiés de toute l’Europe apportent aussi capitaux et savoir-faire en Suisse. Au fil des générations, les membres des entreprises familiales innovantes réussissent cependant à faire partie du patriciat en acquérant des droits de cité. La plupart des cantons fédéraux appliquent un régime patricien, et ce sont justement les cantons ruraux de Suisse centrale à démocratie directe qui sont économiquement faibles sur le plan structurel et ne développent pratiquement aucune innovation.

La primauté de la liberté d’entreprise sur le programme politique d’un État central découle en fait d’une nécessité. Rappelons que la Suisse primitive est une région montagneuse difficilement praticable, dont une grande partie n’est même pas taxée par les Habsbourg à l’époque du serment du Grütli, car le voyage ardu vers une région aussi pauvre ne valait tout simplement pas la peine pour les percepteurs. Il manquait à ce pays l’éclat et l’aura politiques d’une monarchie historique qui aurait provoqué militairement les grands généraux. La Suisse s’affirme comme un petit pays au cœur de l’Europe qui ne se subordonne pas à l’institution politique européenne. Ce rôle, cette provocation, est nouveau et n’a émergé que très lentement dans le contexte des négociations sur la CEE et de la création de l’AELE, regroupement créé en 1960 et prônant le « libre-échange », la Suisse entraînant dans son sillage la Grande-Bretagne. Une fois de plus, ce rôle de la Suisse s’est imposé comme une nécessité : les entrepreneurs – petits, moyens ou grands – ne détestent rien tant que d’attirer l’attention des politiques. Au regard de la longue coopération de la Suisse avec la Grande-Bretagne en dehors de la CEE et considérant le retrait britannique de l’Union européenne (UE) le 1er février 2020, il n’est pas étonnant que la tradition helvétique de libreéchange ait intéressé des penseurs libéraux britanniques dès le début du XIXe siècle. Dans les années 1830, Sir John Bowring, parlementaire britannique de la Chambre des Communes, se rend dans plusieurs cantons suisses, visite des mairies, des usines, des écoles et des prisons et s’entretient longuement avec les présidents des chambres de commerce cantonales. Ce voyage, Bowring l’entreprend à une époque où la Suisse est un pays d’émigration pauvre, mais où, parallèlement, les bases libérales de la future prospérité sont déjà jetées. Même au XXIe siècle, le rapport Bowring de 1836 montre encore clairement ce qui constitue « le noyau du libéralisme » et donc de la Suisse : la prospérité de la nation repose sur la myriade de décisions prises par des individus qui assument des responsabilités à petite échelle. Ce n’est pas un souverain absolutiste qui a déterminé le destin de la Suisse, mais plutôt d’innombrables conseillers municipaux, présidents de corporation bourgeoises, députés des diètes cantonales, membres de commissions, conseillers communaux, politiciens cantonaux et fédéraux, directeurs d’associations, mais aussi ouvriers, agriculteurs et femmes au foyer. Dans certains cantons, les décisions sont prises au sein de la Landsgemeinde, une assemblée solennelle réunissant les citoyens ; au niveau de l’État fédéral, c’est le peuple qui décide. En 1870, les chambres de commerce cantonales fondent une association nationale, l’Union suisse du commerce et de l’industrie (USCI), aujourd’hui appelée Economiesuisse. Or, jusqu’au XXe siècle, cela signifie simplement que les chambres de commerce cantonales assument la gestion du Vorort à tour de rôle, calquant ainsi leur organisation sur celle de l’ancienne Confédération. Autrement dit, la chambre de commerce temporairement chargée de la gestion consulte les autres chambres et veille en fonction à la bonne administration des affaires.

Quelles valeurs libérales les présidents du Vorort invoquent-ils systématiquement ? Le mot « libéral » remonte au Moyen-Âge et recouvre de manière générale une attitude respectueuse et tolérante envers les autres. La pensée du libéralisme repose sur la compréhension de la liberté individuelle telle qu’elle est développée au siècle des Lumières. Le libéralisme est l’inverse de l’autoritarisme et implique un esprit critique plutôt que l’obéissance aveugle à un dogme. Au niveau de l’État, le libéralisme signifie qu’un gouvernement n’acquiert son pouvoir qu’avec l’assentiment du peuple et que tous les citoyens sont égaux devant la loi. En vertu de l’idée du libéralisme, la liberté de l’individu est indissociable de la prise de responsabilité et de la recherche du bonheur. Les entreprises suisses défendent ces valeurs. Celles-ci ne sont pas négociables. Cependant, l’application concrète de ces valeurs libérales a parfois dû être revue en interne au sein de l’association. Citons pour exemple les différences d’attitude du président du Vorort Hans Sulzer et de son directeur Heinrich Homberger pendant la politique de blocus des Alliés à l’encontre de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’État-nation moderne de la Suisse voit le jour en même temps que l’Union suisse du commerce et de l’industrie. L’association a contribué à la construction de l’État. Dans les premières décennies d’existence de l’État fédéral, le Vorort réclame sans succès l’expansion du secrétariat au commerce. Cet échec s’explique notamment par le fait que le Vorort représente à l’origine essentiellement un groupe social spécifique composé de grands industriels et de banquiers. Si certaines des propositions modernes du Vorort concernant le commerce extérieur se voient rejetées par le jeune État fédéral, ce refus est néanmoins aussi l’expression du fédéralisme suisse. En effet, celui-ci ne s’entend pas uniquement au niveau géographique, mais il se réfère également aux différents groupes composant la société. La nation elle-même, et par conséquent la prospérité des nations, est un concept moderne, totalement indissociable de l’industrialisation, du commerce international et de l’entrepreneur bourgeois. La nation a pris naissance lorsque l’entrepreneur bourgeois a acquis des droits et réclamé la réglementation du marché afin de pouvoir exercer ses activités en bénéficiant d’une certaine sécurité juridique. Petite économie ouverte, la Suisse a dû défendre les connexions qu’elle a su tisser de par le monde, et ceci lors de plusieurs guerres commerciales du blocus continental de Napoléon au début du XIXe siècle à la politique « America First » de Donald Trump au XXIe siècle. L’histoire des chambres de commerce des cantons fédéraux, du Vorort, de la Société pour le développement de l’économie suisse (sdes) et enfin d’Economiesuisse est inséparable de celle de l’affirmation de la Suisse comme nation prospère.

 

Pour les chercheur.euse.s, les documents d’Economiesuisse conservés aux Archives d’histoire contemporaine de Zurich constituent un fond exceptionnel, sans équivalent au niveau mondial : un ensemble ininterrompu sur plus d’un siècle et demi de données non gouvernementales portant sur l’histoire économique de la nation « la plus prospère » du monde. Les résultats des recherches réalisées à partir de ces documents ont été intégrés dans les dernières publications internationales en la matière. Les titres tirés de la littérature sont énumérés à la fin du livre, les citations des documents d’archives répertoriées dans les notes de bas de page. Je tiens à adresser des remerciements à Anna E. Guhl, biographe du directeur du Vorort Heinrich Homberger. Un immense merci également à l’équipe des Archives d’histoire contemporaine de Zurich et à celle des Archives économiques suisses à Bâle. Par ailleurs, toute ma gratitude à mes anciens collègues du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) puisque j’ai repris de nombreux articles et photos du DHS dans le présent ouvrage. Je tiens également à remercier Bruno Meier de la maison d’édition Hier und Jetzt, Stephanie Mohler, Andrea Schüpbach, Daniel Nerlich, Pierre Eichenberger, Sabine Pitteloud, Michael Wiesner, Marc Engelhard, Philippe Oggier, Pascal Wüthrich, Jan Atteslander, Thomas Pletscher, Monika Rühl, Oliver Steinmann, Tatja Vojnovic et enfin Christine Reversac Baudry.

Bâle, février 2021

Andrea Franc