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La maison d’à côté

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La maison d’à côté
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La maison d’à côté
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Wird gelesen Nicole Forup
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CHAPITRE TRENTE-SIX

Assise sur le siège passager de la voiture de Greene, Chloé prit un moment pour envoyer un message à Danielle. Elle aurait préféré l’appeler car un message, c’était un peu impersonnel, mais elle n’était pas certaine de parvenir à se contrôler émotionnellement. Et vu qu’ils étaient en route pour aller arrêter l’homme qui avait tué Martin, elle pensait qu’il valait mieux que l’agent Greene ne la voie pas perdre son sang-froid pour la seconde fois en moins d’une heure.

Ruthanne avait facilement révélé l’endroit où se trouvait Alan, une fois qu’elle fut inculpée pour le meurtre de Gale Fine. Elle leur avait même raconté plus en détails ce qu’ils avaient prévu de faire.

Depuis la nuit du meurtre, Alan se trouvait dans un motel Super 8 dans la petite ville de Maysville, un trou paumé entre Pinecrest et Baltimore. Il s’était enregistré sous un faux nom et il avait payé en cash. Selon Ruthanne, le plan était de quitter la ville et de se rendre à Charlottesville en Virginie, la ville natale d’Alan, dès que Danielle aurait été inculpée pour le meurtre de Martin.

Mais Chloé ne raconta pas tous ces détails à Danielle. Son message fut bref et droit au but : Je sais qu’il commence à être tard. J’ai trouvé beaucoup de réponses et je pense que nous sommes sur le point de clôturer cette enquête. Je te raconte dès que je rentre. Mais sache une chose : ça s’annonce très bien pour toi.

Elle reçut une réponse assez rapidement, au moment même où elle commençait à distinguer la faible lumière de l’enseigne du Super 8. Deux voitures de patrouille roulaient devant eux et le détective Peterson se trouvait dans l’une d’entre elles. Leurs sirènes n’étaient pas allumées et ils respectaient la limitation de vitesse car ils voulaient éviter de prévenir Alan Short de leur arrivée.

Quand ils arrivèrent sur le parking, l’agent Greene se gara devant la réception et les deux voitures de patrouille se garèrent de l’autre côté, derrière une camionnette pour ne pas être vues.

« Je ne peux pas vous laisser entrer avec nous, » dit Greene. « Johnson ne me le pardonnerait pas. Mais je veux que vous soyez dans le coup. » Il sortit son téléphone et afficha le numéro de Chloé. « Répondez à cet appel et écoutez ce qu’il se passe. Je garderai mon téléphone dans la poche intérieure de ma veste. Désolé… ce n’est pas très high tech, mais c’est le mieux que je puisse faire. »

Sur ces mots, il appuya sur APPELER et Chloé décrocha. Greene sortit ensuite de la voiture et se rendit à la réception. Elle écouta attentivement Greene parler avec la réceptionniste et lui expliquer ce qui allait se passer. Elle ne fit pas d’histoire et donna à Greene une copie de la clé de la chambre dans laquelle se trouvait Short.

Chloé regarda ce qui se passait au même moment de l’autre côté du parking. Peterson était sorti de sa voiture et s’avançait lentement vers la coursive qui connectait toutes les chambres. Quand il se retrouva dans l’ombre du toit qui couvrait la coursive, les trois autres policiers le rejoignirent. Ils s’alignèrent l’un derrière l’autre, avec leur main placée sur l’arme qu’ils portaient à la ceinture.

Greene sortit de la réception et se mit à marcher de manière naturelle. Quiconque l’aurait vu depuis la rue aurait tout simplement pensé qu’il venait de prendre une chambre pour la nuit. Il se dirigea vers Peterson et les policiers, qui commencèrent à avancer. Ils se retrouvèrent sous la coursive, de chaque côté de la porte et de la fenêtre de la chambre 206.

Chloé entendit Greene compter jusqu’à trois.

Vu qu’ils ne devaient pas défoncer la porte, leur entrée ne fut pas trop spectaculaire. Greene fit rapidement un pas en avant et inséra la clé dans la serrure. Au moment où il le fit, Peterson et les policiers se placèrent à ses côtés. Greene tourna la clé et entra dans la chambre.

Chloé entendit les hommes entrer et toute une série de bruits envahir son téléphone.

« Au sol, monsieur Short ! » hurla quelqu’un.

« Qu’est-ce que… ? » dit une voix, probablement celle de Short.

« Vous êtes en état d’arrestation pour le meurtre de… »

« Laissez vos mains là où je peux les voir ! »

« Au sol, maintenant ! »

Il y eut un silence gênant, même à travers le téléphone. Il fut interrompu par un seul mot, qui sortit de la bouche de Peterson.

« Flingue ! »

Puis Chloé entendit trois coups de feu. Quelqu’un hurla et un bruit sourd suivit.

Quelqu’un est tombé, pensa Chloé. Ou on a claqué une porte.

« Je suis touché, » dit une voix. « Juste une égratignure. »

« Merde. Est-ce qu’on l’a eu ? »

« Je ne sais pas, » dit une autre voix, qui était indéniablement celle de Greene.

Chloé se redressa sur son siège. Elle avait la sensation que la situation dégénérait. Quelqu’un a été touché, pensa-t-elle. Mais Short avait encore apparemment assez d’énergie pour s’échapper dans la salle de bains. Quelle autre porte aurait-il pu claquer sinon ?

Chloé se sentit poussée par l’instinct. Elle rangea son téléphone et sortit silencieusement de la voiture. Elle regarda sur sa droite, en direction de la réception, puis vers le côté du motel qui était à peine éclairé par la lueur de l’enseigne du Super 8.

Elle s’avança rapidement sur le côté de la réception et scruta l’obscurité derrière le motel. Elle ne vit rien mais elle entendit un léger mouvement. Elle s’avança plus loin dans l’allée sombre avant d’entendre à nouveau un mouvement et le bruit étouffé d’une voix.

« Sortez de là tout de suite, monsieur Short, ou nous allons défoncer la porte. Vous avez tiré sur un policier. Tout ce que vous pouvez faire à partir de maintenant ne fera qu’empirer votre situation. »

En comprenant ce qui se passait devant elle, dans l’obscurité derrière le motel, Chloé accéléra le pas. En s’approchant, elle vit que son instinct ne l’avait pas trompée. Alan Short essayait de s’enfuir à travers la petite fenêtre de la salle de bains. Il arrivait à peine à passer à travers mais il était déjà à moitié sorti, et son bras gauche cherchait à atteindre le sol.

Chloé n’était pas armée, alors quand elle vit l’arme dans la main droite de Short, elle hésita. Mais seulement pendant un instant. Elle se déplaça rapidement, en se collant contre le mur de l’édifice. Quand il l’entendit approcher, elle n’était plus qu’à trois mètres de lui.

Il essaya de pointer son arme sur elle mais il commença à glisser à travers la fenêtre. Derrière lui, elle entendit les policiers défoncer la porte de la salle de bains.

Chloé lui assena un violent crochet de la droite qui atteignit Alan Short à la tempe. Il finit de glisser à travers la fenêtre et tomba au sol. Chloé agit rapidement et écrasa son poignet droit du pied. Au moment où Short lâcha son arme, elle s’appuya de tout son poids sur son dos. Elle lui planta un genou dans la colonne et lui tira les bras en arrière.

Il hurla de douleur et tenta de se libérer. Mais elle le tenait d’une telle manière qu’à chaque mouvement, il ne faisait qu’accentuer la force de sa prise.

Elle entendit du bruit sur le côté du motel, là où elle s’était faufilée jusqu’à la fenêtre. Elle fut soulagée de voir Greene et Peterson se précipiter dans sa direction. Quand ils arrivèrent près d’elle, elle vit un sourire de satisfaction sur les lèvres de Greene.

« On parlera plus tard du fait que tu sois sortie de la voiture sans ma permission, » dit Greene, en prenant le relais. « Mais pour l’instant, c’est du bon boulot. »

Chloé fit un pas en arrière, pendant que Greene menottait Alan Short. Au moment où Peterson lui lut ses droits, Chloé s’appuya contre le mur. Pendant un instant, elle eut l’impression qu’elle allait s’évanouir.

Elle fit de son mieux pour éviter de pleurer, même au moment où ils escortèrent Alan Short jusqu’à la voiture de Peterson.

Elle ne se rendit compte de la taille d’Alan Short qu’une fois qu’elle le vit se pencher pour rentrer sur le siège arrière. Alan Short était très imposant et elle eut soudain l’impression d’avoir accompli une prouesse en parvenant à le neutraliser.

« C’est elle, n’est-ce pas ? » demanda Short, avant que Peterson ne ferme la portière de la voiture. « C’est elle qui m’a dénoncé. »

« Si vous faites référence à Ruthanne Carwile, oui, c’est elle qui vous a dénoncé. Mais seulement après avoir reconnu être coupable d’un meurtre il y a dix-sept ans. Vous étiez au courant ? »

« Oui, elle m’en avait parlé. Elle en faisait encore des cauchemars. »

Tant mieux, pensa Chloé.

« Alors elle a aussi été arrêtée ? » demanda Short.

« C’est en cours, » dit Peterson. « Peut-être qu’on peut vous trouver une cellule à partager. »

« Certainement pas, » dit Short. « C’est une vraie tigresse. C’est sûrement pour ça que je suis restée aussi longtemps avec elle mais elle est complètement tarée. »

« Mais vous avez quand même tué pour elle, » dit Greene. « Du coup, on peut se demander qui est le plus taré dans tout ça. »

Sur ces mots, Peterson referma la portière pour mettre fin à la conversation.

Et au moment où la porte se referma sur Alan, Chloé ne put s’empêcher d’avoir l’impression de tourner également une page dans sa propre vie – une partie de sa vie qui l’avait trop longtemps obsédée.

Mais avant de pouvoir réellement tourner cette page, elle allait d’abord devoir tout raconter à Danielle.

Ce serait un moment difficile et elles allaient probablement beaucoup pleurer.

Elle espérait juste que Danielle n’ait pas terminé toute la bouteille de vin. Dieu sait qu’elles en auraient besoin pour surmonter tout ça.

 

CHAPITRE TRENTE-SEPT

Deux jours plus tard, alors qu’elles étaient assises dans la voiture de Chloé après avoir assisté à l’enterrement de Martin, Chloé tendit son téléphone à Danielle. Un article y était affiché, que l’agent Greene lui avait envoyé.

« On dirait bien que c’est officiel maintenant, » dit Chloé.

Danielle prit le téléphone et lut l’article en question. Chloé le relut également une deuxième fois, pour bien s’imprégner de tous les détails. Le titre disait Ex-petite amie innocentée dans une enquête pour meurtre après révélation d’un complot de plus grande envergure.

L’article racontait l’essentiel de l’histoire découverte par Chloé et ce que Ruthanne Carwile avait fini par confesser. Dix-sept ans plus tôt, Ruthanne Carwile avait tué Gale Fine quand cette dernière était rentrée chez elle et avait surpris Ruthanne et Aiden Fine au lit. Le meurtre avait toutes les apparences d’un homicide involontaire – un simple geste qui avait poussé Gale Fine en bas des escaliers. Ruthanne avait néanmoins confessé à Aiden l’avoir fait intentionnellement. Mais devant les tribunaux, une condamnation pour homicide au second degré avait été retenue.

Aiden avait été horrifié par ce que Ruthanne lui avait confessé mais il avait tout de même pris la faute sur lui. Elle lui rendit visite une fois en prison et il lui dit qu’il avait accepté d’être condamné pour ce meurtre car il se sentait coupable au sujet de leur liaison et que celle-ci ait mené à la mort de sa femme, même s’il n’en était pas responsable. Ruthanne essaya de faire des projets avec Aiden pour quand il sortirait de prison. Elle voulait qu’ils soient ensemble mais il refusa pendant des années, jusqu’à ce qu’il admette toujours l’aimer et accepte qu’elle vienne de nouveau lui rendre visite.

Mais Chloé n’eut pas l’occasion de relire tout l’article. Danielle s’en lassa avant qu’elle n’arrive au bout. Elle ferma la fenêtre et se mit à bâiller.

« Si ça se termine par la manière dont Ruthanne gardait un œil sur la fille rebelle et perturbée d’Aiden Fine – exactement les mots que j’ai entendus sur Fox News ce matin – je ne veux pas le savoir. Ça me fait flipper. »

Chloé comprenait bien. Et à vrai dire, ça la faisait flipper aussi.

Elle vit que Danielle regardait en direction de la tombe de Martin. L’enterrement avait été bref et peu de monde était venu. Chloé n’était toujours pas sûre de comprendre pourquoi Danielle avait insisté pour venir. Peut-être que finalement, malgré la manière dramatique dont toute cette histoire s’était terminée, le visage qu’elle avait connu de Martin Shields était un homme auquel elle aurait pu faire confiance.

« Tu sais, je vais commencer à chercher un nouvel endroit où vivre à partir de demain, » dit Danielle, en regardant toujours en direction de la tombe. « Je ne peux pas retourner dans mon ancien appartement. J’ai besoin de… grandir, j’imagine. »

« Tu peux venir t’installer chez moi en attendant, » dit Chloé. « Tu peux rester aussi longtemps que tu veux. Ce n’est pas comme si Steven allait revenir de sitôt. »

« Tu es sûre de ça ? » demanda Danielle.

« Oui. Il m’a envoyé toute une série de dates ce matin, pour savoir quand on pourrait se voir. Il veut que je lui rende sa bague de fiançailles. »

« Vraiment la classe, » dit Danielle.

« Mais c’est compréhensible. »

Danielle soupira. « Est-ce que tu te sens soulagée de savoir que papa n’était en fait pas responsable de la mort de maman ? » demanda-t-elle.

« Non. Au contraire, je le déteste encore plus. »

« Tu sais ce que je déteste ? » dit Danielle. « C’est que ce connard soit finalement reconnu non coupable. Il va être libéré, non ? »

« Je ne sais pas, » dit Chloé. C’était vrai, bien que Peterson et Greene aient l’air de penser que ce n’était qu’une question de temps, maintenant que Ruthanne avait tout avoué.

« Allons-nous-en d’ici, » dit Danielle.

Chloé démarra et sortit du parking. Ça faisait maintenant un quart d’heure qu’elles étaient là et l’enterrement était fini depuis longtemps.

Cinq minutes plus tard, Danielle appuya la tête contre la fenêtre du côté passager et se mit à pleurer. Elle pleurait fort et de toutes ses forces.

Chloé ne l’avait jamais vue dans cet état. Elle ne savait pas quoi faire, alors elle fit ce que son instinct de sœur lui dicta : elle prit la main de sa sœur dans la sienne.

Danielle la serra légèrement. Chloé continua à rouler comme ça, avec la main de Danielle dans la sienne. Elle ne put s’empêcher de repenser à ce jour fatidique, à l’arrière de la voiture de leur grand-mère, dix-sept ans plus tôt. Elles se tenaient par la main pendant que quelque part derrière elles, le corps de leur mère était conduit à la morgue et leur père escorté en prison.

Elle eut l’impression d’être prise dans un cercle sans fin – ce même cercle qui l’avait poussée à essayer de comprendre pourquoi leur mère avait été tuée. Mais maintenant qu’elle avait trouvé une réponse, elle espérait que ce cercle finirait par se briser et qu’elles pourraient enfin être libérées.

ÉPILOGUE

5 mois plus tard…

Elle aurait dû être excitée à l’idée d’obtenir enfin son diplôme. Elle aurait dû être enchantée de ne plus être une stagiaire et de pouvoir enfin porter un badge qui n’exigeait plus la présence d’un instructeur ou de respecter toute une série de restrictions.

Mais ce qui rendait Chloé la plus heureuse, c’était de voir Danielle dans le public. Elle était assise au milieu de près de trois mille spectateurs mais, comme à son habitude, Danielle parvenait toujours à se démarquer du lot. Elle avait commencé à laisser pousser ses cheveux. Et bien qu’ils soient toujours noir corbeau, dissimulant sa couleur blonde naturelle, Danielle ressemblait beaucoup à leur mère. Danielle vit que Chloé la regardait et elle lui fit un petit signe de la main. Chloé lui fit également un signe et essaya de se rappeler à quand datait la dernière fois où elle avait ressenti autant d’amour et de soutien de la part de sa sœur.

L’orateur descendit de l’estrade et quelques applaudissement se firent entendre. L’ensemble de la cérémonie de remise des diplômes avait été plus guindée que Chloé pensait. Mais quand le maître de cérémonie s’avança et dit, « Et maintenant, les diplômés de l’Équipe scientifique… », elle eut l’impression de redevenir une lycéenne anxieuse, impatiente de découvrir le monde.

La listes des diplômés de l’équipe scientifique était plutôt courte. Le nom de Chloé fut le seizième à être appelé. Au moment où elle se leva et se dirigea vers l’estrade, elle ne pensait plus au bruit de la portière de voiture se refermant sur Alan Short, ni même au nombreux compliments qu’elle avait reçus de la part de Greene une fois que l’enquête avait été terminée.

Au lieu de ça, elle revit Danielle qui pleurait, la tête appuyée contre la fenêtre du côté passager. Ses pleurs étaient venus après que l’affaire ait été clôturée – après qu’elles aient eu des réponses à toutes les questions qu’elles se posaient concernant la mort de leur mère. Cela illustrait bien le fait que, quand les choses touchaient à leur fin, ça ne signifiait pas forcément la fin de ces choses.

Parfois, les choses ne disparaissaient jamais totalement. C’était une constatation qu’elles avaient fini par accepter au cours des cinq derniers mois.

Mais quand elle redescendit de l’estrade, avec son diplôme en main, elle sut également que le meilleur moyen de mettre fin à certaines choses, c’était de se concentrer sur un nouveau commencement. Elle ne croyait pas à de tous nouveaux départs, mais elle était convaincue qu’avec assez de motivation, il était possible de se libérer des démons de son passé.

En retournant à son siège, elle repéra l’agent Greene. Il était assis près de l’estrade avec d’autres agents qui avaient fait office d’instructeurs. L’expression de fierté qu’elle vit sur son visage la remplit de joie. C’était sûrement à ça que devait ressembler la fierté d’un parent.

Mais bien sûr, elle ne le saurait jamais. Et elle avait fini par l’accepter.

Elle avait perdu ses parents et son fiancé, et elle avait failli perdre sa sœur.

Mais ce nouveau départ était juste devant elle, à portée de main. Ce qui l’attendait dans le futur allait peut-être faire d’elle une nouvelle personne, quelqu’un de meilleur. Peut-être qu’elle deviendrait quelqu’un qu’elle n’aurait jamais espéré être quand elle était encore en proie à son passé douloureux.

Elle regarda Danielle, qui lui souriait en lui faisant un signe de la main, et son avenir n’eut jamais l’air aussi prometteur et réel que maintenant.



LE MENSONGE D’UN VOISIN

(Un mystère suspense psychologique Chloé Fine – Volume 2)

« Un chef-d’œuvre de thriller et de mystère. Blake Pierce est parvenu à créer des caractères avec un côté psychologique tellement bien décrit, que nous avons l’impression de pouvoir pénétrer dans leur esprit, suivre le cheminement de leurs pensées et nous réjouir de leurs réussites. Plein de rebondissements, ce livre vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page. »

--Critiques de livres et de films, Roberto Mattos (re Une fois partie)

LE MENSONGE D’UN VOISIN (Un mystère Chloé Fine) est le volume 2 d’une nouvelle série suspense psychologique par Blake Pierce, l’auteur à succès de Une fois partie (volume 1) (téléchargement gratuit), un bestseller nº1 ayant reçu plus de 1 000 critiques à cinq étoiles.


L’agent de l’équipe scientifique du FBI, Chloé Fine, 27 ans, encore sous le choc des secrets issus de son passé, se retrouve plongée au cœur de sa première enquête : le meurtre d’une nounou dans une ville de banlieue aux allures parfaites.


Plongée dans un monde de secrets, de couples infidèles, d’apparences et d’artifices, Chloé réalise très vite que tout le monde pourrait être coupable. Mais en même temps, avec son propre père toujours incarcéré, elle doit se battre contre ses propres démons et découvrir les secrets de son propre passé, au risque de finir démoralisée avant même que sa propre carrière n’ait eu le temps de démarrer.

Un suspense psychologique émotionnel avec des personnages complexes, une atmosphère de petite ville et un suspense qui vous tiendra en haleine, LE MENSONGE D’UN VOISIN est le volume 2 d’une fascinante nouvelle série qui vous fera tourner les pages jusqu’à des heures tardives de la nuit.

Le volume 3 dans la série CHLOÉ FINE sera bientôt disponible.



LE MENSONGE D’UN VOISIN

(Un mystère suspense psychologique Chloé Fine – Volume 2)