Le 10 août 1943, il est arrêté avec ses camarades par la Gestapo et envoyé à la prison Moabit de Berlin. Il était en cellule avec le Patriote belge et combattant de la résistance André Timmermans et des prisonniers Polonais. En prison, Jalil apprend l'allemand pour communiquer avec ses détenus. En prison, il écrivait des poèmes écrits au même endroit dans des cahiers faits maison. Lui et son groupe de 12 personnes ont été condamnés à mort le 12 février 1944 et exécutés guillotinés dans la prison de Pletzensee à Berlin le 25 août. Son corps n'a pas été retrouvé.
Le premier carnet de Jalil a été conservé par Abbas Sharipov, puis par Nygmat Teregulov. Sharipov était également détenu à la prison de Moabit et recevait des lettres de Jalil et Abdullah Alish alors que les gardiens de la prison se cachaient derrière les bombardements. Le deuxième carnet est conservé entre les mains du Chambellan belge André Timmermans. Ces cahiers ont été transférés à l'Union des écrivains de l'ASSR Tatare en 1946 et 1947. Ils ont été publiés sous la forme de deux livres intitulés «cahiers Moabites». La veuve de Jalil Amin Zalyalova a remis l'original au musée National du Tatarstan. L'un des cahiers a été livré en 1946 par Kazim Mirshan, citoyen turc, à l'ambassade soviétique à Rome. Cependant, ce cahier a été perdu dans les archives de smersch et ses recherches depuis 1979 n'ont donné aucun résultat. Ces cahiers sont écrits en caractères arabes.
En 1953, les cahiers Moabites ont été publiés à Kazan, et la traduction en russe a également été publiée dans le journal Littéraire avec l'aide de son éditeur Konstantin Simonov.
Jalil a reçu l'étoile du Héros de l'Union soviétique en 1956 et le prix Lénine de littérature en 1957 pour «cahiers Moabites». À Orenbourg en 1965, la rue Moussa Jalil est apparue. Un monument à Musa Jalil est installé près du Kremlin de Kazan; un musée dans son appartement a été ouvert à Kazan en 1983. Sa Poésie a été popularisée en Union soviétique et dans les pays du pacte de Varsovie. Le compositeur tatar soviétique Najib zhiganov a écrit l'Opéra-poème «Jalil", basé sur la vie du poète. La première de la chanson en langue tatare a eu lieu à Kazan en 1957 et a ensuite été enregistrée par le chef d'orchestre Boris haikin pour la radio de Moscou. En 1968, le film «cahiers Moabites»a été tourné sur le poète. Le poète est dédié au poème symphonique "Musa Jalil" du compositeur tatar soviétique Almaz Monasypov, écrit en 1971. En son honneur, la petite planète NGC 3082 est nommée, découverte en 1972 par l'astronome soviétique Tamara Mikhailovna Smirnova. Le monument au poète soviétique, héros de l'Union soviétique Musa Jalil a été inauguré le 22 juin 1996 dans la ville d'Orenbourg. Le monument est situé à Orenbourg sur la rue Postnikov.
Photo Tikhomirov AE
Le monument a été érigé en 1996 pour le 90e anniversaire de la naissance du poète. L'auteur est le sculpteur Kadym Zamitov (Kazan). La sculpture pesant 1,5 tonne est coulée au Tatarstan. Musa Jalil apparaît assis sur un rocher, la tête légèrement tournée vers la gauche. Sur la plaque devant le monument, l'inscription: «au Poète-héros Musa Jalil». La création du monument a été rendue possible grâce au gouvernement du Tatarstan, à l'administration des villes de Kazan et d'Orenbourg, ainsi qu'aux dons volontaires de personnes de différentes nationalités. Le droit honorifique d'ouvrir le monument a été accordé à la sœur cadette du poète – Khadicha Zalilova. Le 13 octobre 2021, dans la région de Sverdlovsk, a eu lieu l'ouverture solennelle du monument à Jalil à Ekaterinbourg.
Littérature sur le sujet
» La chanson pendante«, L. I. Futoryansky, dans le livre "l'Histoire d'Orenbourg", manuel Pédagogique. Orenbourg: édition du livre d'Orenbourg, 1996