Pensées érotiques 4

Pensées érotiques – 4

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Original copyright © 2017, par Dunja Romanova.

introduction

Chers lecteurs,

Merci d'avoir acheté mon livre.

Je m'appelle Dunja Romanova. Avec ce livre, j'aimerais partager ma convoitise et ma sexualité avec vous.

Ce livre est le quatrième d'une série de livres. Chaque livre contient une histoire érotique. Celles-ci correspondent à ma vie, à mes vraies expériences. Le reste est un film à volte-face. Mes histoires sont donc un mélange de souhaits, de désirs, d'aventures réelles et de fantasmes de masturbation.

Et maintenant à moi: je suis né en 1982 en Union soviétique. Plus précisément, à Rybinsk, dans le signe Sagittaire. Nous avons émigré en Allemagne en 1996. Notre chemin nous a menés à Berlin à cette époque.

Je mesure 162 cm de haut et j'ai une silhouette cosy mais esthétique. J'ai un E-cup complet de 95. Mes cheveux sont naturellement blonds et mes yeux sont verts à bleutés. Je porte mes cheveux depuis de nombreuses années dans différentes couleurs et courts.

Je suis maintenant lourdement tatoué. J'ai aussi fait tatouer le dos de mon père sur ma main pour empirer les choses. Donc, maintenant vous avez une image optique de moi dans les histoires. Mais n'hésitez pas à vous présenter à autre chose.

J'espère que je peux vous donner un peu de joie avec mes fantasmes et expériences et/ou vous inspirer à des actes érotiques;)

Bien sûr, je serais très heureux d'avoir une évaluation et des recommandations positives. Pour rendre la lecture plus agréable, j'écris à partir de ma propre perspective.

Votre Dunja

L'"Eros" et moi

C'est au printemps, en 2016, que les fleurs ont poussé et que les abeilles ont dansé dans les airs. La nature s'est réveillée, et le monde émotionnel de beaucoup de gens s'est épanoui, tout comme le mien. Du temps pour de nouveaux sentiments, du temps pour l'amour et du temps pour le sexe. Mais il n' y avait pas d'amour pour moi.

En novembre 2015, mon ami avait rompu avec moi (peut-être devrais-je vous dire pourquoi dans un autre livre). Pour moi, beaucoup de choses ont changé durant cette période. Je devais emménager avec lui il y a un moment. Maintenant, je dormais à la maison avec mon père dans le Märkisches Viertel. J'ai essayé de vivre ma vie comme avant, d'intégrer la normalité dans la vie quotidienne et de gérer notre relation ratée.

À ce moment-là, je revenais au travail et revenais tous les jours pendant trois quarts d'heure. Du "märkischer" à Berlin-Mitte. C'est là que je travaillais. Tous les jours, en allant au travail et en revenant, j'ai vu un panneau publicitaire "Erotic Center-Eros" depuis la rue. Chaque jour, mon chemin m' a permis de le dépasser. Et chaque jour, ma curiosité grandissait. En tant que célibataire, j'avais besoin de contact et de variété, un peu de plaisir.

Mais il m' a fallu un certain temps avant de vraiment décider de visiter l'Eros. Après tout, vous ne savez pas qui vous y rencontrerez. Vous connaissez quelqu'un? Les gens seraient-ils sympathiques ou désagréables? Peut-être même effrayant? Ou trouveriez-vous quelqu'un que vous connaissez en privé? Ce serait très embarrassant.

Mais ma décision a mûri de plus en plus. Et le temps était venu au début de mai. C'était vendredi matin, j'ai pris un sac avec moi que j'ai mis dans la voiture. Je ne pouvais pas y aller avec mes vêtements de travail. J'ai emballé quelques affaires pour ça. Une mini jupe noire et un haut en filet rose. En outre, la moitié des escarpins noirs avec des lanières et des bas résille rose.

Juste à l'heure à 17h30, je suis rentré chez moi. Mes collègues m'ont dit au revoir avec mes amitiés pour le week-end. Avant de frapper l'Eros, je voulais manger un petit quelque chose. J'ai donc visité une autre succursale de KFC à proximité. Puis je suis parti sur mon chemin.

Il était environ 18h20 quand j'ai atteint la zone industrielle où se trouvait l'Eros. Je cherchais un parking à distance pour me changer. Je me suis garé sur le trottoir d'une route latérale qui longeait un grand hall en tôle ondulée et un lave-auto. J'ai essayé de me changer dans ma voiture avec le moins d'attention possible. Ce n'est pas si facile dans une vieille Peugeot 206, mais j'ai dû sortir de la voiture pour me changer. Mais personne ne semblait me voir ou m'observer.

J'ai sorti le maquillage de mon sac à main et j'ai mis la touche finale. Les lèvres rouges, les yeux fumés et le gloss à lèvres devaient être là. Puis je me suis regardé dans le miroir. Je me disputais avec moi-même. Mes yeux me regardaient en même temps avec reproche et joie.